Un équilibre à trouver
La grande faune (cerfs, chevreuils, sangliers) fait partie intégrante de l’écosystème forestier. Par leur activité et leur régime alimentaire, les animaux influent sur la forêt (fouissement du sol par les sangliers, consommation de ligneux, écorçage par les cerfs,frottis par les chevreuils, …).
C’est pourquoi il est nécessaire de réguler ces populations par la chasse. L'idéal est d'arriver à un équilibre sylvo-cynégétique (faune/flore) qui désigne la situation d’une faune abondante, variée et de la meilleure qualité possible et de peuplements forestiers et cultures riveraines dont l’avenir et la pérennité ne sont pas compromis.
L’impact des cervidés sur les écosystèmes forestiers conduit, dans les secteurs où la densité est la plus forte, à des pertes financières, par dégâts ou par surcoûts.
Pour signaler vos dégâts vous pouvez informer votre syndicat départemental :
Les syndicats départementaux sur www.fransylva.fr
Un outil incontournable : le plan de chasse
La chasse des cervidés est déterminée et contrôlée par l’Etat dans le cadre des plans de chasse. Ils sont fixés par les préfets après avis des commissions départementales des plans de chasse, elles-mêmes travaillant sur les propositions des sous-commissions ou concertations locales par massifs cynégétiques. Il revient donc à chaque forestier de faire connaître son point de vue sur la population de cervidés présente dans sa forêt et d’informer sur la localisation des zones sensibles, notamment en écrivant à la commission départementale des plans de chasse, quelle que soit sa position vis à vis du droit de chasse.
Le propriétaire, qui constate des dégâts importants de gibier sur sa propriété, a également tout intérêt à s’associer à des actions collectives, en relation avec les organisations professionnelles forestières (syndicat départementaux de propriétaires forestiers, associations de propriétaires ...) afin d’obtenir un véritable équilibre sylvo-cynégétique qui permette la régénération des peuplements et l’obtention d’arbres de qualité.
Dans cette logique, le plan de chasse est, et doit demeurer, l’un des principaux outils de gestion des cheptels de cervidés. C’est pourquoi il doit être sans cesse adapté, secteur par secteur, en fonction des objectifs forestiers et faunistiques, de l’évolution des populations, de la sensibilité des peuplements forestiers et des dégâts constatés.